Il y a près de vingt ans, Thomas Friedman annonçait une révolution. Son best-seller La Terre est plate, traduit en 2006, célébrait une mondialisation qui aplanissait les distances, effaçait les hiérarchies et offrait à chacun le monde entier comme terrain de jeu économique. Internet, chaînes de valeur mondiales, accords multilatéraux : tout semblait converger vers une ère de prospérité partagée. C’était le temps de la soi-disant mondialisation heureuse. [...]
